24 octobre 2014

Review anime (long-métrage) : Windaria

Windaria

Année : 1986
Durée : 1h40
Genre : Fantasy, romance, drame

Résumé

gallery_46_186_6683.jpgLes nations d'Itha et de Paro, autrefois en bons termes, se lancent dans une nouvelle guerre sans pitié.

La princesse d'Itha et le prince de Paro, néanmoins, sont amoureux et se voient en cachette, se promettant de ne jamais se trahir malgré la folie guerrière de leurs parents.

Un couple de paysans qui vivaient heureux sous le grand arbre Windaria est aussi touchés par cette guerre, quand le jeune homme décide, par avidité, de quitter sa bien-aimée pour rejoindre l'armée de Paro.

Deux couples qui s'aiment et se trouvent compromis par la folie de la guerre et les malentendus...

Mon avis

Les dessins sont un peux vieillots, mais l'animation est plus que potable quand on voit la date (1986). Il y a quelques visuels bien pensés, et l'ambiance fantasy/romantique est bien ancrée dans les graphismes. J'ai assez apprécié, justement, ce côté un peu "d'époque" qui, je trouve, rajoute encore plus de charme au film.

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Isu et Marine, les deux paysans qui vivaient dans la simplicité et le bonheur, mais pas pour longtemps snif.
On s'aperçoit dès le premier coup d'oeil que l'anime est vraiment vieux, mais
ça n'est pas tellement dérangeant une fois qu'on est plongé dans l'histoire.

La musique, quant à elle, n'est pas du genre à rentrer dans la tête, mais elle colle malgré tout très bien au contexte, plutôt enchanteresse (et parfois quand même un peu aventureuse). Mais je dois avouer qu'à l'heure où je mets cet article au net, je ne me souviens plus du tout d'elle, à part que l'ending est chanté.

On peut dénoter une certaine lenteur propre aux vieux films, mais qui ne fait qu'exacerber l'ambiance poétique qui se dégage de certaines scènes. C'est un long-métrage très reposant. Un vrai conte de fées, avec des histoires d'amours interdites et de royaumes dans l'adversité (j'y reviendrai)...

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Jill et Ahanas, prince et princesse, qui se voient en secret, comme c'est romantique.
L'ambiance est aussi fortement présente dans le choix des couleurs des scènes, en plus du fait que le film prend bien son temps.

Au niveau du style, je m'attendais à de la fantasy classique un peu "déjà-vu", mais, niveau contexte, c'est un peu plus subtil que ça en a l'air : il y a quand même de la technologie (moyens de transport, tanks ; de ce côté, ça fait un peu Nausicaa), ce qui donne un côté original au film malgré son idée de base assez classique (et puis ça lui donne une raison de plus pour ne pas être barbant du tout).

Malgré, justement, cette idée de base qui peut paraître trop classique, ce film est bien plus profond qu'il n'en a l'air au premier abord. Une histoire d'amour détruite à cause de quiproquos, de l'avidité qui transforme un homme, de la guerre maintenue à cause de fichus malentendus ; c'était vraiment émouvant de voir que l'histoire tournait au désastre à cause de toutes ces erreurs et des faiblesses de l'être humain. Je dois avouer que j'ai bien pleuré devant ce film (parce que ce n'est pas un film joyeux joyeux), mais je n'ai jamais regretté de l'avoir regardé.

Au final, c'est un long-métrage qui mériterait d'être plus connu qu'il ne l'est, et que je conseille à tous les amateurs d'histoires d'amour un peu conte de fées (avec un paquet de mouchoirs sous la main snif), mais aussi à tous ceux qui n'ont pas peur des lenteurs propres aux films un peu plus anciens et apprécient leur poésie.

Ceci est une copie de sécurité de mon article publié sur le forum Belgotaku. Si vous faites un copier/coller, n'oubliez de citer mon blog comme source. :)  
Kaf 

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Vazy lach t comz lol.